PRÉSENTATION
L’Hôpital rend un hommage à Fernand Léger (1881-1955), un enfant du pays
A la mort de son père, Fernand Léger a 4 ans. Il vient alors avec sa mère et la gouvernante Marie vivre dans une maison située entre la cathédrale et la place d’armes, au centre de la ville. Il passe dans cette maison son enfance et son adolescence, jusqu’à son départ pour Paris en 1900.
Fernand Léger était très attaché à sa Normandie, il y revenait souvent pour voir sa mère à Argentan puis par la suite pour travailler dans la ferme de Lisores.
La Normandie est une source d’inspiration pour sa création et un lieu de réflexion et de travail.La forme des arbres, la force des barrières, si présentes dans le bocage normand, le vallonnement du paysage, les nuages isolés, sont dans la peinture de Fernand Léger des éléments qui structurent ses compositions et accentuent les contrastes colorés.
Toute sa vie, à travers ses écrits, ses articles et son enseignement, il défend le rôle de la couleur pour améliorer le bien-être de la vie quotidienne. Son souhait était de colorer les villes, les façades et les intérieurs des habitations.
Quand il revient des Etats-Unis en 1946, il travaille avec des architectes comme Maurice Novarina pour la chapelle d’Audincourt et surtout avec Paul Nelson pour l’hôpital franco-américain de Saint-Lô . Il propose deux façades colorées : la façade principale avec une grande mosaïque et le dos de l’hôpital avec des aplats colorés.
Le centre hospitalier a choisi au moment de sa rénovation de rendre un hommage vivant à Fernand Léger, en utilisant la charte chromatique de couleurs vives de l’artiste pour la signalétique de chaque étage et de chaque service, et aussi en décorant les différents espaces de circulation de l’hôpital par des reproductions d’oeuvres de l’artiste. Le mur pignon devient un mur signal et le dos de l’hôpital reprend le jeu d’aplats colorés.